Le projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF) dont le lancement officiel est prévu vers le début du mois de décembre, n’est pas un projet d’attribution de terres, a déclaré jeudi, son coordonnateur Mouhamadou Moustapha Dia.
« Le PROCASEF n’est pas un projet d’affectation de terres. Le PROCASEF n’est pas un projet de réforme foncière. Il promeut la mise en place d’outils de gestion foncière dont l’analyse et l’évaluation contribueront à la réflexion sur les réformes foncières », a insisté son coordonnateur, invitant les communes à s’approprier ces outils ’’qui leur seront utiles dans la gestion foncière’’.
M. Dia s’exprimait jeudi lors d’un déjeuner de presse auquel étaient conviés les patrons de presse, en vue de partager les objectifs, les orientations et les axes d’intervention du PROCASEF.
Le projet vise principalement à mettre en place un cadastre universel et la sécurisation foncière dans 136 communes situées en milieu rural et péri-urbain.
Les 136 communes couvertes par le projet sont regroupées en cinq grappes situées dans les 14 régions administratives du Sénégal.
Il s’agit de la grappe du Grand Dakar (Thiès et Dakar), de la grappe du Grand Bassin Arachidier (Fatick, Kaolack, Kaffrine et Diourbel) et de la grappe de la Vallée du Fleuve Sénégal et du Ferlo (Saint-Louis, Matam et Louga).
Le PROCASEF couvre aussi la grappe de la Casamance Naturelle (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) et la grappe du Boundou (Kédougou et Tamba).
Le gouvernement du Sénégal et la Banque mondiale ont signé le 25 juin dernier une convention de financement d’un montant de 80 millions de dollars américains en vue de la mise œuvre du PROCASEF.