Pape Alé Niang, qui observe néanmoins une grève de la faim depuis le 2 décembre pour obtenir sa sortie de prison, est très éprouvé, selon les dires de son épouse, qui lui a rendu visite lundi à la Maison d’arrêt de Sébikotane. Fortement préoccupée par l’état de santé « fragile» de son époux, Mme Niang avait demandé à «l’opinion nationale et internationale d’aviser les autorités de la nécessité de prendre toutes les dispositions afin d’éviter l’irréparable ». Hier, la Cap a partagé un message poignant du journaliste sur sa situation sanitaire : «Chers Amis et parents, depuis mon incarcération arbitraire et injuste à la prison de Sébikotane, malgré la distance, vous êtes si nombreux à venir me voir pour me témoigner votre soutien. Pour ce jeudi 8 décembre, jour de visite, vu mon état de santé qui se dégrade de jour en jour, je suis au regret de vous dire que je ne pourrais recevoir personne.»