Qu’arrive-t-il aux élèves d’aujourd’hui ?

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Qu’arrive-t-il aux élèves d’aujourd’hui ?

Autrefois, l’enseignant était devant son élève un idole, un exemple. Malheureusement, le constat actuel laisse dire que cet être spécial est un ennemi.

La violence dans les écoles est maintenant un phénomène qui détruit lentement mais surement les fondements de notre société.

Ce temple du savoir est transformé en champs de bataille où l’ndiscipline et l’inconscience priment sur la quête du savoir.

Qu’est-ce qui pourrait expliquer une telle situation si catastrophique et désastreuse ?

On ne saurait dire que cela est dû à une mauvaise éducation. Si c’est le cas, on peut affirmer d’ores et déjà que les parents ont failli à leur mission régalienne.

Nous disons souvent que la jeunesse est l’avenir. Mais observons le type de jeunesse que nous avons aujourd’hui.

Une jeunesse qui saccage son lieu de quête du savoir;
Une jeunesse qui brûle son école;
Une jeunesse qui agresse les vaillants soldats de l’éducation;
Une jeunesse qui célèbre la fermeture des classes en jetant leurs blouses, brûlant leurs matériels scolaires et les biens de l’école;
Une jeunesse qui menace l’administration de l’école;
Une jeunesse qui a une araignée au plafond;
Une jeunesse qui a du front tout le tour de la tête;
Une jeunesse hypnotisée par l’alcool et la drogue.

La liste est loin d’être exhaustive.
Devons nous espérer avoir mieux ? Bien évidemment que non.
N’oublions pas que nos députés, ceux qui sont censés nous représenter, transforment l’hémicycle en arène. Des adultes bien conscients de leurs actes se donnent en spectacle dans les places publiques, les réseaux sociaux etc. Sans oublier, des autorités qui font du mensonge une chose bénie.

Certainement, la responsabilité des enseignants dans cette situation est notoire. Ils n’incarnent plus le citoyen modèle. Ils n’ont plus l’estime de soi. Auparavant l’enseignant donnait de la confiance, était une icône, une personne honorée.

L’enseignement était une vocation pour plus d’un mais ne l’est plus pour la majorité. Cela peut véritablement expliquer les nouveaux comportements des hommes de la craie. Ces derniers tiennent devant leurs élèves des propos injurieux, entretiennent parfois des relations extrascolaires qui diminuent leur pouvoir coercitif.

La bonne question qu’il faut poser est de savoir pourquoi l’État ne sévit pas ?

Eh bien ! C’est parcequ’il a finit par dévaloriser la fonction enseignante au point que l’école s’est transformée en un marché où l’anarchie est au au-dessus de tout.

Je reste perplexe d’un lendemain meilleur si ce fléau perdure car il va nous éloigner de jour en jour de la rampe de l’émergence.

L’éducation est un droit pour tous. Dès lors au vu de ce changement radical des comportements des jeunes; pouvons nous, nous permettre de se poser la question de savoir « Est-ce que tout le monde mérite ce droit » ?

Les chroniques de Omar Faye

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