Lors de l’adoption du budget 2023 du ministère du travail, du dialogue social et des relations avec les institutions, le 5 décembre dernier, les députés ont demandé à Samba Sy de travailler sur « la formalisation du secteur informel dans l’économie ». Dans cette optique, ils ont plaidé l’enrôlement des domestiques, des chauffeurs, des maçons et des journaliers dans le dispositif juridique du travail, pour leur accorder une protection sociale. Dans le même sillage, ils ont appelé à l’augmentation du montant du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), qui est aujourd’hui fixé à 58 mille F Cfa. Pour Saba Sy, il « existe déjà un dispositif réglementaire régissant notamment le salaire minimum ainsi que les heures de travail requises ». Par contre, il a admis devant les députés « qu’il se pose certes un problème de contrôle ». « Mais à chaque fois que l’inspection du travail est saisie d’une plainte allant dans ce sens, elle la traite avec diligence », précise-t-il en outre. Vu la complexité de la situation, « il a appelé à la responsabilité de tout un chacun de leur accorder un traitement décent », après qu’il a rendu « un vibrant hommage aux vaillantes femmes qui sont au foyer, pour les nombreux sacrifices fournis en permanence au service de la famille ».
Il faut noter que le budget 2023 du ministère du travail, du dialogue social et des relations avec les institutions a été arrêté à 5 milliards 838 millions 979 mille 034 F Cfa en Autorisations d’engagement (Ae) et en Crédits de paiement (Cp).